Thérapie de la pleine conscience
La thérapie cognitive basée sur la pleine conscience utilise des méthodes de la psychothérapie cognitivo-comportementale (PCC) et y ajoute une nouvelle technique appelée la « Pleine Conscience ». Les méthodes de la psychothérapie cognitivo-comportementale peuvent comprendre l'éducation du patient sur la dépression2. Tandis que la technique de la Pleine Conscience se focalise sur le fait de devenir volontairement conscient de son corps, de ses émotions et de ses pensées en temps réel, au moment où elles apparaissent, en les accueillant, mais sans s'attacher ou s'identifier à elles et les repousser ni les juger3.
Comme la PCC, la TCBPC ne s'appuie sur la théorie que lorsque les individus ayant un historique de dépression sont bouleversés ou sujets au désarroi, et que les mêmes habitudes mentales automatiques ou processus cognitifs automatiques qui ont déjà causé la dépression se remettent en place et déclenchent un nouvel épisode dépressif. L'objectif de la TCBPC est de sortir de ce cycle d'habitudes automatiques et de donner au participant les outils lui permettant de choisir de ne pas réagir aux stimuli, mais de simplement les observer sans les juger4. Cette pratique de la Pleine Conscience permet au participant de remarquer lorsque des processus de pensée automatiques surviennent et de modifier consciemment leur réaction en conséquence. La recherche a montré les effets bénéfiques de la TCBPC chez les individus autrefois dépressifs trois fois ou plus, et a démontré que le taux de rechute diminuait de 50 %
source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Th%C3%A9rapie_cognitive_bas%C3%A9e_sur_la_pleine_conscience
À l’origine, la TCBPC (Segal et al., 2002) comportait une évaluation et un entretien cliniques précédant le cours, suivis de huit sessions hebdomadaires de deux heures dirigées par un seul instructeur. Ces sessions en petits groupes (environ huit personnes) ont alors été suivies de quatre sessions de consolidation l’année suivante. Le programme de TCBPC offert actuellement à notre centre a fait l’objet d’un certain nombre de modifications. Les sessions sont maintenant animées par deux instructeurs et, en raison de la demande, elles comptent un plus grand nombre de participants (de 10 et 13). D’une durée de deux heures à deux heures et demie, les sessions répondent davantage aux besoins du contenu des sessions et des problèmes cliniques. En outre, entre la sixième et la septième semaine du programme, les participants se voient offrir une journée entière de « retraite silencieuse » de même qu’une session de suivi mensuelle disponible sur une base permanente, à laquelle ils peuvent se joindre au besoin.
Les éléments essentiels de la TCBPC comprennent l’enseignement, la supervision et le soutien au développement d’une pratique régulière de la méditation de pleine conscience, combinés avec la psychoéducation entourant la rechute dépressive ainsi que les exercices tirés de la thérapie cognitivo-comportementale. Grâce à ces trois méthodes, l’accent est mis sur les thèmes centraux comme apprendre à reconnaître son propre mode de pilote automatique, comprendre que les pensées ne sont pas équivalentes à des faits et que les pensées et les émotions négatives peuvent être tolérées et explorées avec une attitude de curiosité sans porter de jugement. La première session de la TCBPC comprend des introductions des participants et des instructeurs qui servent « à briser la glace », de même qu’une révision des règles de base pour tout le groupe. Vient ensuite « l’exercice du raisin », un exercice pratique de méditation où l’on observe et mange un raisin sec en pleine conscience. Enfin, le balayage corporel (i. e. body scan), une méditation sur les sensations physiques ainsi qu’une courte méditation centrée sur la respiration servent d’introduction aux pratiques régulières de pleine conscience. Chacun de ces exercices d’apprentissage peut donner lieu à une discussion de groupe. Les sept sessions suivantes reprennent la même formule : chaque session commence par une méditation qui sert à mettre les participants en mode « être » et à les aider à quitter le mode opérationnel du « faire » de leur quotidien. Les pratiques de méditation varient et comprennent le balayage corporel, les mouvements axés sur la pleine conscience comme le yoga en douceur et la méditation attentive en marchant, de même que les pratiques de méditation en position assise en se concentrant sur la respiration, les sons, les sensations physiques et les pensées. La psychoéducation entourant les épisodes dépressifs est offerte et les techniques de thérapie cognitivo-comportementale (TCC) illustrant la relation entre l’humeur et la cognition font aussi partie des éléments importants du cours. Une pratique condensée de méditation appelée « espace de respiration de trois minutes » est introduite dans le but d’encourager les participants à utiliser leurs habiletés à la méditation dans un contexte autre que celui de la pratique régulière afin d’affronter les situations difficiles qui se présentent dans leur quotidien. Chaque session comprend une revue de la pratique des tâches à domicile, une discussion de groupe sur les pratiques de pleine conscience qui s’effectue sur place, alors que la psychoéducation sur la dépression et les rechutes est abordée dans la seconde moitié du cours.
source : https://www.erudit.org/fr/revues/smq/2013-v38-n2-smq01302/1023990ar/
Conformément à la loi du 30.05.1946 et du décret n°60665 du 04.07.1960, de l'article L489 et celui du 08.10.1998, il ne s'agit nullement de massages et de soins médicaux ou de kinésithérapie mais de techniques de bien-être dans la relaxation physique et la détente, libératrices de tout stress.